Extrait:
« La proie penchée sur la carcasse redressa l’échine. Elle s’était enfin rendu compte qu’elle n’était pas seule. Elle tourna la tête, scruta entre les bourrasques de neige, la silhouette qui barrait son champ de vision, entre le véhicule et elle. Elle se remit debout. D’après son expression, elle n’avait pas encore compris.
Elle ne comprenait pas que celui qui méprise la vie devra tôt ou tard le payer de la sienne.
Elle ne comprenait pas que celui qui tourmente les plus faibles trouvera tôt ou tard plus fort que lui sur sa route.
Et surtout, elle ne comprenait pas qu’elle était déjà morte. »
4ème de couverture:
» Les tueurs voient l’enfer que nous avons sous nos pieds, tandis que nous, nous ne voyons que les fleurs… «
Dans les montagnes sauvages du Frioul, en Italie, le commissaire Teresa Battaglia, la soixantaine, la langue acérée et le coeur tendre, est appelée sur les lieux d’un crime pour le moins singulier : un homme a été retrouvé mort, les yeux arrachés. À côté de lui, un épouvantail fabriqué avec du cuivre, de la corde, des branchages… et ses vêtements ensanglantés.
Pour Teresa, spécialiste du profilage, cela ne fait aucun doute : le tueur frappera à nouveau. Elle va devoir rassembler toute son énergie et s’en remettre à son expérience pour traquer cette bête humaine qui rôde dans les bois. Si tant est que sa mémoire ne commence pas à lui faire défaut…
Ce que j’en pense…
Un livre qui a clairement été plébiscité et encensé par beaucoup.
Et voilà que je fais ma pénible, que je me mets à contre-courant…
Mais ouais…la mayonnaise n’a pas pris chez moi 😕
Je ne vais pas dire que j’ai détesté. Non ce n’est pas à ce point. L’histoire, les personnages, l’atmosphère sont intéressants et, à bien des reprises, j’ai clairement apprécié.
J’ai aimé ces enfants omniprésents. Des enfants dans ce rôle peu commun d’observateurs. Ils sont là, comme si ce monde à eux était capable de voir ce que les adultes ne voient plus.
J’ai aimé cette école mystérieuse des années 70. Un lieu que l’on sent, dès le début comme capital dans la trame. Sans parler de ce patient No 39…
Le problème c’est qu’il m’a fait penser à beaucoup (trop) de livres.
Comme si l’on avait pris un peu de ceci, un peu de cela, mis le tout dans une grande casserole et laissé mijoter jusqu’à obtention du résultat final.
J’ai trouvé les ficelles de la trame faciles et trop évidentes. Même certains points qui ne collent pas. Beaucoup de clichés types. Déjà vu, déjà fait et pas forcément bien mais difficile de vous expliquer pourquoi sans spoiler. Je vais donc, fidèle à ce fait, m’abstenir et m’arrêter là.
Ce n’est bien sûr que mon avis et le tien restera le meilleur 🙂
Sur le toit de l’enfer – Ilaria Tuti – Editions Robert Laffont/La bête noire – 416 pages – 2018
Oh zut ! Car je l’avais noté après avoir lu plusieurs bonnes critiques sur différents blogs. Mais comme toi, je n’aime pas les odeurs de « déjà vu » alors je vais le garder pour les moments de « lectures pas prise de tête » 😉
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Au tout début que des avis positifs mais il me semble maintenant en voir de plus en plus de bof bof…
A toi de voir 🙂
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Ça ne marche pas à tous les coups 😊
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Non et heureusement ! Ce ne serait pas normal et quelque part on apprécierait moins les bons 🙂
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Je me range à votre avis. Je me suis beaucoup ennuyée. Nous sommes au moins deux.
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Me voilà rassurée 🙂 Merci 🙂
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A la lecture de ton résumé, je me dis aussi que ça sent le réchauffé 😉
Mais je crois que nous lisons tellement de romans chaque année, que nous devenons beaucoup plus exigeantes. On veut plus de qualité, on veut être surprise … et ce n’est pas plus mal 😉
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C’est clair que nous devenons d’une certaine manière exigeants mais à contrario, j’ai le sentiment que certaines maisons d’édition publient trop…..
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